FDP_01La Fédération de Pêche de l’Ain, acteur indispensable pour la préservation de la Valserine, a mené cet automne plusieurs travaux de restauration de la continuité écologique dans le cadre du contrat de Rivières Sauvages.

Voici deux exemples :

  • SUR LA VALSERINE : REMPLACEMENT DES BUSES DU LIEU-DIT L’ETALA PAR UN PONT EN BOIS MASSIF

Sur la commune de Mijoux, à l’amont proche de la mare du Gué de la Gonrade se trouvaient dans le lit de la Valserine deux rangées de buses d’un mètre de diamètre, afin de permettre le passage d’engins forestiers et de damage. Régulièrement submergées en période de crue, ces buses interdisaient la remontée des truites fario, et surtout entravaient la continuité sédimentaire de la rivière. Symptôme flagrant de ce dysfonctionnement, l’accumulation de plus de 40 m³ de sédiments à l’amont de l’ouvrage !

Pour résoudre ces problèmes, la Fédération de Pêche de l’Ain, avec  l’aide technique du Parc naturel régional du Haut-Jura, à fait remplacer ces buses par une solide passerelle de douglas, bois imputrescible. C’est l’entreprise Jura Natura Services, spécialisée dans les travaux en zone naturelle sensible, qui a réalisé le chantier. Elle a par ailleurs été au-delà du cahier des charges qui lui a été soumis en réorientant le cours de la Valserine vers son talweg originel, environ 10 mètres en rive gauche. La Valserine à l’Etala cours aujourd’hui librement !

AVANT TRAVAUX – Copyright : Fédération de Pêche 01

APRES TRAVAUX – Copyright : Fédération de Pêche 01

  • SUR LA SEMINE : EFFACEMENT DU SEUIL DE LA COMBE D’EVUAZ

Maitre d’ouvrage : Fédération de Pêche de l’Ain

Si la Semine n’est pas moins majestueuse que la Valserine dans laquelle elle se jette, son fonctionnement se trouve en revanche impacté par la présence de nombreux ouvrages, notamment des seuils de moulins et d’anciennes scierie. La restauration de sa continuité écologique s’est donc imposée comme une priorité à intégrer dans le contrat de Rivières Sauvages.

C’est en contrebas de la mystérieuse combe d’Evuaz, sur la commune de Champfromier, que ce sont déroulé les premiers travaux. Un seuil en béton armé a été construit après-guerre dans le but d’alimenter un étang de loisir, mais l’ouvrage n’a jamais fonctionné. Avec la même technique de fragmentation thermique utilisée sur la digue Convert, l’entreprise Altitude Environnement à entièrement détruit l’ouvrage. L’ensemble des éléments artificiels du site ont ensuite été enlevées, malgré les conditions de travail difficiles liées à l’humidité du terrain. Les truites peuvent maintenant monter frayer au-delà de l’ancien ouvrage !

AVANT TRAVAUX – Copyright : Fédération de Pêche 01

PENDANT LES TRAVAUX – Copyright : Fédération de Pêche 01

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