Félicitations à l’EPTB Gardons et au Syndicat des Hautes Vallées Cévenoles – SHVC, qui coportent ce projet depuis 2018. Ils sont activement accompagnés par la Fédération de Pêche du Gard, et également par l’OFB, la Fédération de Pêche de Lozère, les municipalités et AAPPMA locales.
Le plan de gestion de la première labellisation a été marqué par des actions importantes pour redonner son caractère sauvage au Galeizon : enlèvement de déchets par héliportage, suppression d’un seuil. La rivière est très vivante et change souvent de lit. De nouvelles problématiques se posent donc régulièrement aux gestionnaires, comme la découverte d’anciennes décharges sauvages.
Le prochain programme d’actions s’inscrit dans la continuité avec le projet ambitieux de renaturer la partie aval du cours d’eau, pour l’instant non labellisée : restauration de la ripisylve, acquisition foncière. Une possible extension serait donc à espérer à l’avenir. Également, notons l’engagement d’une étude avec le CNRS autour des impacts de la fréquentation du cours d’eau. Une problématique importante au sein du réseau des Sites Rivières Sauvages qui est travaillé en commission thématique. Enfin, les travaux sur les plantes invasives vont se poursuivre (Buddleia, Ailante) avec un questionnement sur la régularité des protocoles pour gagner en efficacité.
De beaux projets à l’image de l’énergie positive des coporteurs locaux, que l’association du réseau des Rivières Sauvages continuera avec plaisir de soutenir et accompagner.
Photos : EPTB Gardons